Moteur à eau : fantasme ou réalité ?

[DSCXM]

eco leau® En Bretagne, le moteur à eau simple à installer.

Le système a été double médaillé du concours Léonard de VINCI de La Fédération Française des Inventeurs [🇫🇷

Concours des meilleures inventions françaises 🇫🇷]

http://lesmoutonsrebelles.com/en-bretagne-le-moteur-a-eau-nest-plus-un-mythe-mais-une-realite-2/

https://www.letelegramme.fr/morbihan/lorient/economies-sa-voiture-carbure-a-l-eau-de-pluie-12-02-2015-10524681.php

https://www.letelegramme.fr/morbihan/moteur-a-eau-il-roule-toujours-11-06-2016-11103016.php

[murigny64]

Et on met ou le ricard alors ?

[Séb le dingue]

C'est tentant... surtout si c'est légal !

... Ca marche uniquement sur essence ou également les Diesel injection directe ?

[DSCXM]

S'installe sur tous les moteurs à combustion interne

 

- - - Mise à jour - - -

 

Et on met ou le ricard alors ? ��

 

Rien de changé, derrière la cravate

[Séb le dingue]

Je suis tenté...

 

... Pas par le Ricard, j'aime pas ça. ^^

[aramaz]

il faut aussi rajouter un ou deux glaçons .

[Séb le dingue]

Dans l'eau de pluie du bulleur ?

[Maître Fifi]

Toujours le réacteur Pantone Gillier quoi...

Étonnant il y a 10 ans le même magazine disait que c'était bidon en conso.

Pour les avions c'est justement un concurrent du Messerschmitt qui l'utilisait, pour booster ponctuellement sa puissance.

[Ossetard]

Effectivement pas mal d'experts disent que c'est du vent et qu'il n'y a qu'un effet placebo. Etonnant que ça réapparaisse ainsi.

[RipPlay]

L'injection d'eau + méthanol est connue depuis longtemps en aéronautique. Comme par exemple sur le turbopropulseur Rolls Dart qui a équipé le Fokker 27 .

[patouny]

Dans les années 70, mon père s'est intéressé aux essais d'un agent Citroën de Rouen, Jean Chambrin, qui faisait rouler des voitures (dont une DS) avec un mélange d'alcool et d'eau.

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/histoire-ce-rouennais-inventeur-dun-moteur-eau-alcool-contraint-sexiler-bresil_20432026.html

[Maître Fifi]

Le principe d'injection d'eau dans un turbopropulseur et un turboréacteur est différent de celui exposé.

 

Pour le turbopropulseur, l'objectif est de compenser la perte de puissance à haute altitude, où l'oxygène se raréfie. L'injection, directement dans le moteur, augmente l'énergie cinétique par la masse avec l'eau et par la vitesse avec le méthanol.

2 gros bémols :

- ce mode est inutilisable en basse altitude, sinon le moteur risque d'exploser.

- il faut qu'en haute altitude l'air soit suffisamment chaud pour éviter que l'eau gèle. Ce qui limite notablement son usage géographique.

 

Pour le turboréacteur, je ne connais que l'application militaire. L'objectif est d'augmenter l'énergie cinétique pour accroître la masse d'emport au décollage, éventuellement réduire la distance de celui-ci. L'injection d'eau ne se fait donc qu'au décollage pour augmenter la masse éjectée et donc l'énergie cinétique.

 

Dans les 2 cas il ne s'agit que de pure physique.

Modifié le 8 janvier 2019 par Maître Fifi

[Séb le dingue]

Pour le turboréacteur, il ne s'agit pas d'injection directe de kérozène à la sortie de la chambre de compression ? le fameux "post-combustion" ?

[Maître Fifi]

La post-combustion consiste à injecter uniquement du kérosène derrière la turbine du moteur, sans eau. L'objectif est d'obtenir plus (beaucoup plus ) de poussée durant 10 min environ, mais en contrepartie la consommation augmente. Les objectifs recherchés ne sont pas les mêmes.

[Séb le dingue]

Ok, merci.

[RipPlay]

Le principe d'injection d'eau dans un turbopropulseur et un turboréacteur est différent de celui exposé.

 

Pour le turbopropulseur, l'objectif est de compenser la perte de puissance à haute altitude, où l'oxygène se raréfie. L'injection, directement dans le moteur, augmente l'énergie cinétique par la masse avec l'eau et par la vitesse avec le méthanol.

2 gros bémols :

- ce mode est inutilisable en basse altitude, sinon le moteur risque d'exploser.

- il faut qu'en haute altitude l'air soit suffisamment chaud pour éviter que l'eau gèle. Ce qui limite notablement son usage géographique.

 

Pour le turboréacteur, je ne connais que l'application militaire. L'objectif est d'augmenter l'énergie cinétique pour accroître la masse d'emport au décollage, éventuellement réduire la distance de celui-ci. L'injection d'eau ne se fait donc qu'au décollage pour augmenter la masse éjectée et donc l'énergie cinétique.

 

Dans les 2 cas il ne s'agit que de pure physique.

 

Pas de souci avec l'injection d'eau méthanol,tant a basse altitude qu'en haute,le mélange fait que l'eau ne gèle pas. Quoi qu'il en soit ce procédé n'a été utilisé,en principe, que pour augmenter la puissance dans les phases de décollage, comme sur le Fokker 27 et son cousin le Fairchild notamment dans les pays chauds ou la température de l'air diminue la puissance des moteurs et la portance des ailes. C'était utilisé un peu dans certains domaines de vol également.

Et puis le réservoir était restreint,pour des raisons de poids,et parce qu'il ne faut pas trop utiliser le truc sous peine de diminuer la longévité des moteurs. Qu'en est il pour les moteurs a pistons ? De ce que j'ai lu,ce n'est pas gagné pour la résistance des matériaux..

 

Reste que le procédé a le même objectif , et le même point de départ physique,que ce soit sur turbopropulseur ou moteur a combustion interne,augmenter la puissance .

[Maître Fifi]

Le principe décrit plus haut, d'injection d'eau dans les moteurs à piston, y compris rotatif, est que l'eau est utilisée, totalement, principalement ou partiellement comme carburant. Ceci au niveau de la chambre de combustion ou après.

 

Craquage, électrolyse dihydrogène, même la recirculation de vapeur d'eau voire une ionisation, sont de la simple chimie avec un peu de thermodynamique.

La chimie reste (redevient) un sous domaine vaste et empirique permettant beaucoup plus de suppositions que d'explications. D'où controverses et théories du complot.

Pour obtenir les phénomènes cités, il faut une énergie importante.

 

Dans les cas des turbines (et quelques moteurs à pistons), l'eau est «seulement» utilisée comme masse inerte. Soit de la pure physique sans chimie.

 

 

PS : avec un mélange 50/50 qui gèle à -50°C, soit la température vers 10000 mètres, même dans un avion de ligne à 9000, je réfléchirais un peu avant d'appuyer sur le bouton pour injecter de l'eau sous pression ...

[RipPlay]

L'injection d'eau méthanol, sur F27,comme je l'ai dit ne se fait que lorsque la demande de puissance est forte,au décollage et dans certaines phases de vol,pas en croisière. Et le mélange est bien a l'abri dans le puits de train droit,avant qu'il gèle,il va en falloir (vu l'autonomie de l'avion,cela ne pourra arriver,de plus 9.000 m est une altitude maxi pour lui, et pas la plus utilisée).En cas de besoin les échangeurs thermiques sont la...En aéro,contrairement a l'auto,les cas les plus extrêmes sont toujours prévus.

[Maître Fifi]

Mouais ... Ton affirmation est particulièrement mal choisie puisque c'est l'appareil du vol 571 du drame de la cordillère des Andes en 1972 .

Un film récent sur ce sujet indiquait qu'à l'époque presque la moitié s'était écrasée pour cause d'une sous-motorisation connue. D'où une version boostée par l'injection eau et méthanol.

Modifié le 10 janvier 2019 par Maître Fifi

[grostoto]

cela ne change rien, ce n'est pas parce qu'un moteur est sous dimensionné (mauvais choix du constructeur), que le dit moteur est mauvais.

[Maître Fifi]

Non mais ça veut dire que l'aéronautique n'est pas un exemple de maîtrise technique et opérationnelle à mettre sur un piédestal. Loin s'en faut et encore aujourd'hui.

[RipPlay]

Il faut apprécier la qualité et la fiabilité d'une machine en fonction de son utilisation prévue par le constructeur et son homologation. Ensuite il n'échappe a personne que toutes les compagnies,tous les pilotes ne se valent pas. Il est des pays ou,faute de moyens,on tire sur la corde en surchargeant les appareils,en minimisant la maintenance,en ayant des pilotes a la formation insuffisante,ou âgés. On a même vu en france l'alcool mener des pilotes chevronnés a la faute. Les zones géographiques ont aussi leur rôle dans le vieillissement des matériels,notamment le climat, ou l'altitude. On ne charge pas un avion de la même façon si l'on décolle d'un aéroport a 3.000m ou du niveau de la mer,la portance n'est pas la même,idem pour la température..

N'empêche que dans les pays développés les accidents ou presque accidents ont le plus souvent comme point de départ un facteur humain.C'est d'ailleurs pourquoi les compagnies,sous l'impulsion des autorités Européennes, ont fortement poussé a la formation des agents des compagnies a ces facteurs,quelle que soit leur qualification.

Pour ma part je ne connais pas d'industrie autre que l'aéro ou les produits sont aussi souvent révisés,modifiés,peaufinés,améliorés et ceci pendant des décennies.. J'aimerais beaucoup que nos autos aient la même attention de la part des constructeurs,et que les mécanos aient une formation aussi pointue et multiple ...

Modifié le 10 janvier 2019 par RipPlay

[Maître Fifi]

Incorrigible !

Mais bon j'apprécie les personnes qui aiment leur métier présent ou passé . Et puis j'ai pris de bonnes résolutions pour 2019 ... disons janvier !

[RipPlay]

Parole de connaisseur...