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Petits rappels pour bien préparer et affronter l'hiver


Invité lechattabs

Messages recommandés

Invité lechattabs

1- La prévention, en début d'hiver

 

Lorsque l’hiver approche, il peut d’avérer utile de prendre des précautions. En effet, la sécurité se prépare avant l’apparition des premiers flocons ou des premières gelées.

 

a) Les pneumatiques

 

La première chose à envisager est l’achat de pneus hiver (dits « contact »), d’un coût semblable à des pneus classiques. Leur efficacité réside dans le fait qu’ils sont munis de rainures bien plus fines et bien plus nombreuses que sur des pneus classiques, ce qui leur permet d’offrir une adhérence optimale sur la neige et les sols très froids. Dans l’idéal, un véhicule serait équipé de 4 pneus hiver. Mais dans la pratique, le fait d’en posséder une paire est déjà un bon début. Mais faut-il mettre les pneus neige à l’avant ou à l’arrière ? Et bien les deux possibilités se défendent ! Sur les véhicules à traction (la majorité du parc auto français), monter les pneus hiver à l’avant permet de conserver une bonne motricité. Mais le train arrière se retrouve alors quelque peu déséquilibré. En les montant à l’arrière, le problème inverse se pose. L’équilibre est bon, mais la motricité fait défaut. Si en revanche vous possédez une propulsion (allemandes principalement), il est utile de les monter à l’arrière. Dès que les températures remontent, n’oubliez pas de remettre les pneus classiques, car au-delà de 15°C, les pneumatiques hiver s’usent très vite, et perdent en efficacité. Les chaînes quant à elle ne sont conseillées que dans les cas extrême. Par exemple en montagne, ou dans les campagnes les plus isolées. Leur utilisation est strictement interdite sur route non enneigée. Il existe également les pneus cloutés, dont l’usage tend à se perdre.

 

b) La préparation de la voiture pour l'hiver

 

Vient ensuite le temps de préparer votre véhicule pour les grands froids. N’oubliez pas de vous munir d’un lave-glace résistant aux basses températures. Si besoin, vous pouvez en prendre un classique, et le mélanger avec 30 à 50% d’alcool ménager. C’est très utile pour dégeler un pare-brise.

Une autre astuce utile en hiver est de protéger les différents caoutchoucs avec du silicone en bombe. En le propulsant sur les parties sensibles (joints, essuie-glace, etc…), vous les protègerez du froid et du sel. Cela évitera qu’il se craquèlent, et prolongera leur durée de vie.

 

N’oubliez pas non plus de vérifier votre batterie. Brossez les bornes à l’aide d’une brosse métallique, et de les enduire de graisse (universelle) ; cela évitera la formation de sulfates. Munissez-vous ensuite d’un voltmètre, et vérifiez la tension à ses bornes. Moteur arrêté, elle soit se situer entre 12,5 et 12,8 volts. En dessous de 11,7 volts, on peut considérer qu’elle n’est pas suffisamment chargée, et risque un jour de vous lâcher. Sachez qu’une batterie peut se recharger.

 

Et pour finir, pensez à protéger votre véhicule s’il couche dehors. L’idéal est de décoller les essuie-glace du pare brise, et de recouvrir ce dernier d’un drap (évitez le carton, qui devient vite indécollable en cas d’humidité). Si vous vous sentez l’âme d’un couturier, vous pouvez vous confectionner une protection sur mesure. Mais dans tous les cas, ne coincez jamais un drap ou un carton dans les portières du véhicule. Avec le froid, vous risqueriez de déformer les joints, qui ne reprendraient jamais leur forme, et perdraient donc leur étanchéité.

 

Dans le cas où votre véhicule est garé en pente, n’oubliez pas d’orienter vos roues vers un trottoir (ou une calle le cas échéant), cela vous évitera de retrouver votre voiture chérie au fond de la rue, encastrée dans celle du voisin.

 

2- Le matin, avant de prendre la route

 

Comment déneiger et dégeler son véhicule

 

Si vous n’avez pas suivis nos recommandations de prévention, vous allez devoir dégeler votre voiture avant de pouvoir l’utiliser.

 

La première chose à savoir est, bien sûr, qu’il ne faut pas utiliser d’eau chaude. En plus de faire exploser le pare brise, elle abîme les joints et la peinture, qui supportent mal les chocs thermiques violents. Par ailleurs, elle gèlerait quelques minutes plus tard. Pour dégeler activement votre pare-brise (et les vitres), l’idéal est de commencer par allumer le moteur, de régler la ventilation à son maximum, en mode recyclage, et d’activer le dégivrage arrière. Avant d’allumer le moteur, veillez à ce que vos essuie-glaces soit éteints et en position basse. Si ce n’est pas le cas, éteignez-les. Si ils ne sont pas en position basse, décollez-les du pare-brise manuellement avant d’allumer le moteur. Si vous ne le faites pas, le moteur forcera, et, à la longue, rendra l’âme (environ 150 à 200€ de réparations). Les essuie-glaces ne doivent être utilisés que lorsque le pare-brise est dégelé. Dans le cas contraire, les balais s’useront très vite. Pendant que la voiture chauffe, si vous ne voulez pas attendre, munissez-vous d’une bonne raclette, et… raclez !

 

Voici une astuce géniale pour dégeler votre pare-brise à grande vitesse. Prenez un pulvérisateur, fréquemment utilisé par les jardiniers, et remplissez le à moitié d’eau froide, et à moitié d’alcool ménager. Le matin, pulvérisez généreusement sur les le pare brise et les parties gelées (serrures, essuie-glaces, rétroviseurs, joints de porte…) ; il dégèleront instantanément, et ne regèleront pas grâce à l’alcool. Si vous avez des phares au xénon, munis de lave-glaces haute pression, pensez à les dégeler. Cela fait le même effet que les bombes anti-gel vendues dans le commerce, sauf que c’est environ dix fois moins cher, et que c’est bien plus écologique.

 

Si votre véhicule est recouvert de neige ; il est très important de le déneiger au maximum. Pour ne pas l’abîmer, évitez bien sûr les pelles et autres accessoires qui pourraient rayer la peinture. L’idéal est de récupérer un morceau de carton bien rigide, et de s’en servir pour chasser la neige. Les premières parties à déneiger sont les vitres : pare-brise, lunette arrière, vitres latérales, rétroviseurs, sans oublier les phares et feux. Voilà pour l’obligatoire. Il est également fortement conseillé de déneiger le capot et le toit. En effet, avec la vitesse, des blocs de neiges pourraient se détacher, et mettre en danger les autres utilisateurs. Par ailleurs, une calotte de neige sur le toit perturbe fortement l’aérodynamisme d’un véhicule.

 

3- Une fois sur les routes enneigées

 

Les bons réflexes à avoir

 

Lorsqu’il neige, la logique veut que l’on recommande de limiter les déplacements. Mais dans la pratique, nous avons toujours quelque chose à faire en voiture, quel que soit le temps. La chose primordiale à retenir : pas plus de 30 km/h. Au-delà, la conduite sur la neige d’une véhicule devient très dangereuse. Il ne faut pas non plus rouler trop lentement (moins de 15/20 km/h), car cela pourrait inciter d’autres automobilistes à vous dépasser, en roulant bien trop vite, et en sortant de la trajectoire déneigée. Vous pouvez, si vous le souhaitez, déconnecter anti-patinage et ESP, qui ne sont pas programmés pour opérer sur la neige. Certains 4x4 sont équipés d’un mode spécial pour les faibles adhérences. N’hésitez pas à l’activer.

 

Pour rouler sur la neige, vous pouvez oublier tout (ou presque) ce que vous savez du comportement de votre auto. En effet, sur la neige, survirage et souvirage sont très fréquents.

 

Il faut également se méfier des distances d’arrêt. Sur la neige, elles sont beaucoup plus importantes que sur sol sec (ou même mouillé). C’est pourquoi il faut prendre de grandes distances de sécurité (minimum 4 secondes) avec les véhicules qui vous précèdent. Si vous devez freiner en urgence, et si votre véhicule est équipé d’un ABS, vous pouvez enfoncer le frein. Le système ABS se chargera tout seul de régler l’intensité du freinage. Si vous n’en êtes pas équipé, pressez doucement puis relâchez en partie la pédale (pompez), et ce à plusieurs reprises. Cela évitera le blocage des roues. Dans les autres cas, anticipez au maximum vos freinages, et utilisez dans la mesure du possible le frein moteur (rétrogradez). Si vous peinez à démarrer, car vos roues patinent, essayez en seconde, sans accélérer ou presque.

 

4- Après l'hiver

 

Que faire sur son véhicule ?

 

Et vient enfin la période tant attendue de la fin de l’hiver. La première chose à faire est de faire réinstaller des pneus classiques, afin de ne pas provoquer d’usure anormale des pneus neiges. Ensuite, il est fortement conseillé de laver de fond en comble votre véhicule.

 

A l’extérieur, le sel présent sur les routes est très mauvais pour votre châssis et pour les caoutchoucs. A l’intérieur, il décolore et fragilise vos tapis et moquettes. Indispensable à la fin de l’hiver, cette séance de nettoyage est recommandée après chaque épisode neigeux. Nous vous conseillons également de procéder à une nouvelle vérification de votre batterie (voir première partie).

 

Bonne route !

Modifié par lechattabs
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Je ne suis pas d'accord pour l'ESP. Il ne doit etre deconnecté que si besoin de retrouver de la motricité sinon le laisser surtout sur le C4 ou ca permet d'avoir le snowmotion d'activé.
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Quelques inexactitudes voire des conseils dangereux se mêlent à des bonnes astuces. Sans doute un petit manque d'expérience en conditions hivernales plus dures, tu es jeune (23 ans) et breton...

 

Permets moi de rectifier:

 

je cite: "Dans l’idéal, un véhicule serait équipé de 4 pneus hiver. Mais dans la pratique, le fait d’en posséder une paire est déjà un bon début."

 

Une paire de pneu neige est aussi dangereux que de rouler avec deux pneus lisses sous la pluie!

En cas de passage sur une plaque de neige qui vous surprend (un écart à droite sur une portion non déneigée pour éviter un obstacle, une plaque de neige sur un passage soufflé à l'ombre) et c'est très problématique. ESP ou pas, c'est perte de contrôle et test du choc latéral contre un poteau pour les enfants! Juste pour économiser le montage, 30 euros, de deux pneus neige supplémentaires. Le surcroit d'impression de traction grâce aux pneus thermo-gommes fait très vite oublier l'absence d'adhérence de l'autre essieu et c'est là que cela se corse!

Monter des pneus neige uniquement à l'arrière d'une propulsion est aussi débile que de lâcher le volant! Comment diriger le véhicule qui n'aura pas eu de soucis à prendre de la vitesse, même 30 km/h...

 

Le coup de l'alcool ménager à 50% est pas mal aussi: à cette concentration, le mélange de lave glace peut s'enflammer: un écoulement sur l'échappement et c'est un bananes flambées sous le capot! Sans oublier le fort pouvoir dégraissant (pratique pour les joints fraichement siliconés), le côté solvant pour les véhicules actuels bourrés de matière plastique (on s'amusait en chimie à faire fondre les règles en plastiques, de la même matière que les phares en poly-acrylate).

L'excès des vapeurs alcooliques en cas de contrôle d'alcoolémie pourrait même se détecter et rendre un test positif...

 

La pulvérisation avec le pulvérisateur de jardinier d'un mélange d'eau et d'alcool, se transformera, si l'appareil tient le choc chimique, dans les serrures une fois l'alcool évaporé, quelques heures plus tard, en un joli glaçon... Par contre, la pulvérisation, en préventif de WD40 les protègera tout l'hiver!

A bannir, quelques jours avant le froid les lavages haute pression...

 

La pulvérisation d'un produit au silicone sur les essuie-glace les rend inopérants en cas de pluie: film gras assuré!

 

Sur la neige, la distance d'arrêt est tout bonnement la distance d'accélération. Il faut souvent une cinquantaine de mètre pour atteindre 30 km/h et prévoir 50 m pour l'arrêt du véhicule, soit la distance de freinage à 100 km/h...

 

L'ESP est programmé pour les situations de perte d'adhérence, le laisser en route, véhicule en mouvement est indispensable, même les premiers modèles d'ESP sont efficaces sur neige. Il se peut que pour permettre un démarrage il faille permettre un patinage et le couper permettra de mettre le véhicule en mouvement. Le reconnecter dès que la seconde vitesse est passée est judicieux. En 5 ans, j'ai du le couper une fois, et encore ça n'a pas suffit, j'ai du m'y reprendre en marche arrière!

 

En cas de freinage d'urgence sur la neige tassée, ne pas hésiter à mordre le côté de la chaussée non dégagée pour profiter des tas de neige. Mieux vaut sacrifier un antibrouillard qu'un avant complet de voiture!

 

Crois en l'expérience acquise sur des milliers de kilomètres parcourus dans des situations hivernales intenses, en Alsace, Allemagne, Autriche, Suisse...

Modifié par sebb
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Au risque de paraitre ignorant , c'est quoi le snowmotion ?

 

Je ne peux l'expliquer en détail, mais le système permet un certain contrôle de trajectoire sur la neige. Disponible à partir des modèles 2009 me semble -t-il.

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Il y a déjà un patinage généré par la BVA. Celui-ci mange le couple excédentaire au démarrage à basse vitesse. Le petit flocon c'est pour forcer à démarrer en seconde.

 

Je ne peux l'expliquer en détail, mais le système permet un certain contrôle de trajectoire sur la neige. Disponible à partir des modèles 2009 me semble -t-il.

 

J'ai un modèle de 2007 qui a un fonctionnement très similaire à un véhicule équipé du Snow Motion, depuis un mise à jour en 2009... Sur un démarrage en côte enneigée, le moteur se cale à 2000 tours, les deux roues patinent un peu et le véhicule prend calmement sa vitesse...

Modifié par sebb
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Et un conseil de plus que d'ailleur certains exprime via la BVA et que sebb pourra confirmer: ne pas hesiter a demarrer (toujours en douceur) en seconde plus tot qu'en premiere sur la neige.

 

Pour le reste merci sebb pour le reste des rectifications car effectivement l'esp n'etait pas la seule incoherence mais parmis les plus dangereuse car comme pour l'histoire des pneus on pourrait se croire en securité en le coupant alors qu'il vaut mieux le laisser agir.

 

Mais le maitre mot sur la neige c'est anticipation et douceur tout mouvement brusque ne sera qu'amplifié. Je n'ai pas une aussi grande experience de conduite sur neige mais de ce que j'en ait deja fait on le sens des qu'on anticipe plus ou que l'on devient brusque on le paie. C'est pour cela que quand on est pas trop habitué cela requiert encore plus de concentration qu'en temps normal et peu demander des temps de pause plus frequent.

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Et un conseil de plus que d'ailleur certains exprime via la BVA et que sebb pourra confirmer: ne pas hesiter a demarrer (toujours en douceur) en seconde plus tot qu'en premiere sur la neige.

 

Pour le reste merci sebb pour le reste des rectifications car effectivement l'esp n'etait pas la seule incoherence mais parmis les plus dangereuse car comme pour l'histoire des pneus on pourrait se croire en securité en le coupant alors qu'il vaut mieux le laisser agir.

 

Mais le maitre mot sur la neige c'est anticipation et douceur tout mouvement brusque ne sera qu'amplifié. Je n'ai pas une aussi grande experience de conduite sur neige mais de ce que j'en ait deja fait on le sens des qu'on anticipe plus ou que l'on devient brusque on le paie. C'est pour cela que quand on est pas trop habitué cela requiert encore plus de concentration qu'en temps normal et peu demander des temps de pause plus frequent.

 

Quand on est vraiment habitué au moteur, avec le compte tour, on n'a pas besoin de démarrer en seconde et de faire fondre l'embrayage...

Anticipation et douceur ne sont pas l'apanage de la neige. C'est tout le temps. La neige, tu peux partir à 30 km.h vers le fossé, piler et te planter dans un ornière sans dégâts majeurs, la même chose à 110 sur une autoroute détrempée et pleine d'ornières te condamne au moins la voiture.

Pas de fatigue particulière en roulant une centaine de km sous la neige, juste deux heures de plus à ton voyage.

 

@capirex: pour ne pas mouiller des parties sensibles: serrures, joints des portes et des vitres... et se retrouver à passer par le coffre dès qu'il y a -5°C

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Moi je trouve la conduite sur neige sur autoroute plus fatiguante (mais ce n'est qu'un avis) tout de meme al derneire fois que j'ai eut a faire la chose tout ceux qui te double sur al voie non deneiger c'est usant et fatiguant car ils t'obligent a redoubler encore plus en vigilance au cas ou eux meme partent en vrille pour eviter de finir à la morgue parce qu'ils ne respectent pas les recommendations donné par la société d'autoroute.

A l'inverse quand la société d'autoroute te dit de n'utiliser que la voie de droite car c'est la seule degagée et que d'un seul coup tu arrive dans la melasse a moitié gelée et que la seule voie degagée est a l'extreme gauche et qu'ils disent rien ca surprend un peu.

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Invité lechattabs
Quelques inexactitudes voire des conseils dangereux se mêlent à des bonnes astuces. Sans doute un petit manque d'expérience en conditions hivernales plus dures, tu es jeune (23 ans) et breton...

 

Je suis désolé, j'avais oublié de citer ma source (détail corrigé quelques messages plus hauts).

 

De plus, effectivement j'ai moins d'expérience que toi sur la neige. Qui plus est, en Bretagne quand la neige tombe, elle tient pendant une semaine en général pas beaucoup plus.

Mais, j'ai eu la chance (ou la malchance ça dépend des points de vue) de passer mon permis sous la neige (cas exceptionnel en Bretagne, j'en conviens). Cela m'avait permis d'acquérir rapidement de bons réflexes. Même si j'ai beaucoup pratiqué avec des boîtes manuelles, je n'avais pas été perdu lorsque j'ai eu mon premier Picasso en BMP6 en Ile de France.

Je sais que jusqu'à présent je n'ai pas eu d'accident et j'ai toujours adapté ma conduite en fonction des conditions climatiques.

 

En Bretagne, avec la pluie, nous n'avons pas le choix que de bien maîtriser sa conduite sur chaussée mouillée. Aussi, le style de conduite s'en ressent et est sûrement plus simple à adapter lorsque la neige survient ; puisque sous la pluie les distances de sécurité allongées, le risque de dérapage etc. est déjà présent.

 

Par ailleurs, même si j'ai fait du copy/paste, je n'applique pas toutes les astuces qui sont énumérées dans cet article. Je possède de quoi protéger mon pare-brise, deux paires de pneus hiver sur jantes identiques aux actuelles (que je dois faire monter ce weekend), de quoi chasser la neige du Picasso sans le rayer, une bonne raclette au cas où, de l'huile de coude et une bonne capacité d'adaptation. Après, si vraiment je ne le sens pas, je ne prends pas le risque de rouler et je procrastine. J'ai la chance d'habiter dans une ville où il est possible de prendre les transports en commun pour me déplacer en cas de besoin.

Il vaut mieux être prévoyant et se dire qu'on ne flingue pas une voiture à plus de 30 000€, que de prendre des risques inutiles.

 

En tout cas, je te remercie pour ces conseils et rectifications que tu as apporté. Ce sujet avait surtout pour but de faire une piqûre de rappel ; des conseils avisés acquis par expérience et des critiques constructives priment bien évidemment sur un article pondu par un site.

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Je rajouterais un point, même avec 4 pneus neige, il faut avoir dans le coffre une paire de chaînes. Je me suis déjà retrouvé bloqué sur une immense plaque de verglas sur une route en descente, arrêté a qques mètres de la voiture qui me précédait avec plusieurs voitures dans le fossé, bref très peu d'adhérence. Le seul moyen pour me sortir de cette situation a été de mettre les chaînes, ce qui m'a permis de rebrousser chemin sans encombre. Je n'ai jamais testé mais pour ce genre de situation dans les pays nordiques, ils ont un sac de sable dans la voiture, pour retrouver de l'adhérence, ils mettent du sable sur la glace.

Mes voitures depuis 1991 :

 

Citroën Visa Super, Renault Supercinq D, Renault 19 TD, Xantia Break HDI 110 Séduction, Jumpy combi HDI 95, Grd C4 Picasso HDI 150, Grd C4 Picasso II Blue HDI 120 Feel / BMP6

 

http://img138.imageshack.us/img138/1425/usebarreblack.png

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Invité cetoudimi

une précaution à prendre pour ceux qui ont des rétros qui se replient, le soir un appui long de l'intérieur du véhicule permet de les replier et qu'ils ne se déplient pas automatiquement à l'ouverture, ce qui laisse le temps de rentrer dans le véhicule, d'y prendre une bombe ou d'aller chercher le nécessaire avant que ça fasse "crack", également éviter de serrer le frein à main quand c'est possible)

du temps où j'allais régulièrement au ski, j'emportais la pelle à neige (et ça m'a bien servi) un petit cric hydraulique et une planche de bois, de façon à mettre les chaînes facilement parce que quand il y a 20cm de neige fraiche ce n'est pas la joie.

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Pneu neige ou pas de toute facon on se doit d'avoir les equipements adequate dans le coffre et des pneus a neige n'empeche pas d'avoir l'obligation dans els zones de neige frequente d'avoir les chaines dans le coffre. Cela est normalement controlable par les forces de l'ordre.
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Pneu neige ou pas de toute facon on se doit d'avoir les equipements adequate dans le coffre et des pneus a neige n'empeche pas d'avoir l'obligation dans els zones de neige frequente d'avoir les chaines dans le coffre. Cela est normalement controlable par les forces de l'ordre.

Le panneau B26 est là pour nous le rappeler ! Quand il neige beaucoup, les gendarmes sont au départ des routes qui mènent aux stations de sports d'hiver et ils obligent à chaîner et pas uniquement les jours de chassé-croisé !

 

Un ou deux trucs à mettre dans votre coffre si vous devez affronter la neige: une paire de gants (pour moi des vieux gants de ski), un bonnet, un vêtement imperméable, un bout de bâche ou de nylon un peu épais pour se mettre à genoux dans la neige. Une cale n'est pas non plus inutile si vous devez vous arrêter sur une route en pente verglacée (avec le poids, nos véhicules peuvent se mettre à glisser même frein à main serré)

 

Autre précaution qui n'engage que moi: je fais le plein avant que le réservoir ne soit aux 3/4 vide car si par malheur j'étais bloqué dans la neige, j'aurais au moins du chauffage !

 

C'est mon 40ème hiver en Haute-Savoie et j'ai la faiblesse de croire que je commence à avoir un peu l'habitude des routes enneigées (35km + un col à 1850m pour aller au travail ... et la même chose dans l'autre sens pour revenir !)

Modifié par Jojodu74
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J'ajouterais un thermos a la panoplie pour ceux qui comme toi afronte cela chaque jours avec un peu de gateau sec. COmme ca en cas de blocage on a de quoi survivre quelques heures.
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Du génépi dans le thermos ? :ange: ;)

 

Je te rassure. En 40 ans, je n'ai jamais été bloqué par la neige. J'ai déjà mis longtemps - du genre 1h20/1h30 pour 35km - pour aller ou revenir mais je suis toujours arrivé à bon port avec toutefois deux ou trois - quelquefois grosses - frayeurs chaque hiver ! En général, la DDE fait très bien son boulot dans notre région et les routes sont, en principe, rapidement déneigées !

Modifié par Jojodu74
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Bonjour à tous :salut:

Pour ma part, j'ai en hiver, outre les pneus hiver, une paire de chaînes que je me suis entrainé à monter:ange:, des gants, une couverture et une pelle à neige.

 

Je me souviens, il y a deux ans, en une après midi il était tombé presque 20 cm de neige.

 

Je sais que pour les montagnards ce n'est rien, mais en Ile de France ça suffit à tout paralyser. Les enfants du village était partis en car sur Paris (à 50km du village) le matin alors que le sol était encore sec. Bilan : Le soir avec les chaînes j'était le seul, avec ceux qui avait un 4x4 à faire la navette pour ramener les enfants chez eux car le car n'avait pas réussi à arriver jusqu'au village qui est situé sur une colline.

Quand on est mort, on ne sait pas qu'on est mort. C'est pour les autres que c'est difficile

:pp:Quand on est con c'est pareil :pp:

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Oui enfin sur paris des qu'il pleut ou qu'il y a 0.5cm de neige c'est la pagaille parce que les gens ne comprenne pas qu'il faut adapter sa conduite.
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Les gens ne comprennent pas qu'on doit adapter son équipement et que, chose qui me fait toujours bondir, que le sel n'enlève pas la neige!

 

A transposer la situation aux piétons, c'est comme si, tout en étant en sandales, vous espérez marcher au sec sur de la neige en jetant du sel sur le trottoir.

 

Tiens, ce matin aussi il a neigé sur la route du travail et personne n'a hurlé au scandale parce que les routes ne sont pas salées...

Modifié par sebb
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