[Presse] Article Nouvel Observateur

On apprend un peu plus d'infos: "on retrouve ainsi pas moins de quatre rangements sur la planche de bord, dont celui central, réfrigéré, peut accueillir une bouteille de 1,5 litre.", "les rangements dans les panneaux de portes avant qui s'éclairent automatiquement dès lors qu'on approche la main, ou encore la présence d'une lampe nomade située dans le coffre et qui se recharge automatiquement quand le véhicule roule."

Ci-dessous un article du Nouvel Observateur:

La révolution est en marche

Chez Picasso aussi, la C4 remplace la Xsara. Présenté dans une version 7 places jusque-là inédite, le monospace évolue du tout au tout. De visu comme à l’intérieur, où il se prive même de console centrale. Objectif : optimiser l’espace "à vivre". > Jean-Philippe Jourdan - 03/08/2006

Une fois n’est pas coutume,

c’est dans sa configuration sept places

que le Picasso II sera d’abord présenté.

La version raccourcie devrait quant à elle

sortir en 2007.

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Devant la multiplication de "fuites" plus ou moins véridiques parues ça et là, la marque aux Chevrons a décidé (contrainte et forcée ?) de dévoiler ce qui n'était plus qu'un secret de polichinelle.

Comme prévu, le nouveau Picasso accole donc toujours son nom à la compacte dont il est étroitement issu (la C4 succède ainsi à feue la Xsara), et comme prévu, c'est d'abord dans une inédite version 7 places qu'il se dévoile. Il cohabitera ainsi avec le Picasso actuel —qui reste pour l'instant au programme— avant l'arrivée d'une variante 5 places prévue pour l'année prochaine.

Si quelques indiscrétions —et notamment une minature 1/43ème "made in China"— nous avaient permis de nous faire une idée sur les traits de ce monospace compact, avouons toutefois que rien ne vaut de "vrais" clichés pour émettre un "vrai" jugement !

Et d'abord sur le plan des dimensions extérieures, lesquelles explosent littéralement les cotes de la première génération (4,59 m de longueur, 1,83 m de largeur et 1,66 m de hauteur, soit respectivement + 31, + 8 et + 2 centimètres). Un constat finalement assez logique puisque les deux modèles ne possèdent pas la même configuration intérieure. Sur ce point, les 10 cm glânés en longueur sur un Renault Grand Scenic constituent un repère bien plus significatif.

Esthétiquement ensuite. Aux rondeurs du premier Picasso, le C4 opte plutôt pour un style résolument dynamique, clairement inspiré de la berline éponyme. C'est particulièrement le cas à l'avant, incisif, à l'image du capot plongeant, de la large prise d'air centrale, ou encore de la calandre à double barrette —déjà apparue sur les C4, C5 restylée et C6— encadrée pour l'occasion d'imposants optiques. Très "tendance" également, les deux prises d'air latérales demeurent factices et ne servent que d'emplacements pour les antibrouillards.

Plus conventionnelle, la poupe tranche tout aussi singulièrement avec celle du premier Picasso. Beaucoup plus abrupte et cubique afin de libérer de l'espace habitable pour la troisième rangée de sièges, elle intègre des feux longilignes qui se prolongent jusqu'aux barres de toit.

Dans l'habitacle, pour tenter de faire de l'ombre à la famille Scenic, incontestable championne française de la catégorie, le C4 Picasso a opté pour... la clarté à outrance ! A l'image d'une Opel Astra GTC, il bénéficie ainsi d'un pare-brise panoramique grand angle supposé doubler la visibilité avant. Ajoutez à cela des montants pour une fois relativement fins et le plus large toit vitré panoramique de la catégorie (1,04 m) et vous obtenez tout simplement la surface vitrée la plus importante du segment avec 6,4 m² !

Individuels comme

sur le Xsara Picasso,

les sièges sont

désormais au nombre

de sept.

Reste que la réussite d'un monospace compact se mesure avant tout par sa modularité et surtout par sa capacité à offrir le maximum d'espace "à vivre". Si le premier Picasso demeurait malgré son âge avancé —il a été lancé en 1999— l'une des valeurs sûres du segment, la nouvelle génération s'est donnée pour ambition de révolutionner le genre. En conservant d'abord les points forts de la première mouture —les sièges indépendants sont reconduits, l'espace aux coudes et aux jambes encore améliorés— mais aussi en faisant preuve d'une grande audace.

Principal changement, la disparition pure et simple de la console de bord : exit ainsi la traditionnelle boîte "typée monospace", tandis que les commandes de climatisation se retrouvent déplacées aux deux extrémités de la planche de bord (plutôt sympa pour les occupants). Ce choix a été facilité par l'intégration d'innovations technologiques entrevues ces derniers mois sur les modèles aux Chevrons.

Le C4 Picasso dispose ainsi :

La console centrale

a bel et bien disparu !

- du volant à moyeu fixe propre à la berline C4, regroupant ainsi une partie des commandes,

- de la boîte manuelle robotisée six vitesses, inaugurée sur la C4 1.6 HDI 110 (lire notre Essai) et ici disponible avec tous les blocs de la gamme : le 2.0 essence de 143 ch et les Diesel 1.6 HDI 110 et 2.0 HDI 138, ces derniers étant dotés pour l'occasion d'un filtre à particules. Une boîte automatique sera également de la partie.

- d'un frein à stationnement électrique situé sur la planche de bord.

Autant de greffes qui permettent de libérer un espace considérable : on retrouve ainsi pas moins de quatre rangements sur la planche de bord, dont celui central, réfrigéré, peut accueillir une bouteille de 1,5 litre.

Dans cette refonte, le coffre ne fait pas figure de parent pauvre : de 576 l en configuration 5 places —la plus importante du segment (430 l pour le Scenic)— à 1.951 litres tous sièges escamotés, libérant alors un plancher totalement plat. Notons également la possibilité d'ouvrir la lunette du hayon, bien pratique pour faciliter le chargement.

De fait, la climati-

-sation a été déplacée

de part et d’autre

de la planche

de bord.

Chère au Chevrons, la suspension pneumatique fait son apparition sur le Picasso. Outre un évident confort de conduite —l'assiette demeure constante quelque que soit la charge transportée—, elle permet aussi d'abaisser ou de relever le seuil de coffre. Les passagers devraient être également sensibles aux multiples attentions distillées ça et là. Comme les rangements dans les panneaux de portes avant qui s'éclairent automatiquement dès lors qu'on approche la main, ou encore la présence d'une lampe nomade située dans le coffre et qui se recharge automatiquement quand le véhicule roule.

A l'instar de la C4, véritable concentré de technologie, l'équipement du nouveau Picasso s'annonce de haut niveau. Parmi les quelques nouveautés mises en exergue par les Chevrons, citons des vitrages latéraux feuilletés, une climatisation automatique quadri-zone (de série ?), un détecteur de qualité d'air empêchant "les polluants présents dans l'air extérieur d'entrer dans l'habitacle" (sic) mais aussi des écrans video intégrés dans les appuie-têtes des sièges avant ou un système HIFI 8 haut-parleurs accompagné d'un lecteur MP3.

Le Citroën C4 Picasso sera officiellement dévoilé à l'occasion du prochain Mondial de l'Automobile de Paris. Les tarifs devraient suivre dans la foulée.

Merci beaucoup @thysitor pour l'article

A++