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[Essai] Essai de la Citroën C4 1.6 HDi Exclusive bmp6 - 110cv


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Essai de la Citroën C4 1.6 HDi Exclusive bmp6 - 110cv

 

Type : Berline 5 portes

Prix d'achat du modèle testé : 27.750 €

Puissance maxi à 4.000 tr/min

Couple maxi : 240 Nm à 1.750 tr/min

Poids : 1.368 kg

Autonomie : 60 litres = 1.250 km

Puissance/Poids : 58,48 kW/t

Émission de CO2 (test) : 128 gr/km

Émissions théoriques d'échappement

• CO2 = 120 gr/km

• CO = 0,119 gr/km

• NOx = 0,218 gr/km

• NOx + HC = 0,240 gr/km

• Particules = 0,002 gr/km

 

En 2006, lors du Salon international de New York, le groupe MidWay attribua à la C4 le « World Car design of the Year », distinction réservée au véhicule combinant des qualités d’esthétisme et d’innovation tout en respectant les contraintes industrielles de production. Les nouvelles recommandations pour préserver notre environnement imposent aujourd’hui de choisir nos moteurs avec rigueur. Les thermiques resteront vraisemblablement majoritaires dans les prochaines années. Au cours des dernières décennies, le diesel a connu un taux de pénétration exceptionnel. Sa légendaire solidité, ses consommations réduites, son couple qui procure des accélérations intenses dès les bas régimes ont été sans doute les critères qui ont guidé de nombreux acheteurs vers le gazole.

 

Les progrès réalisés par les ingénieurs lors de la conception et la fabrication de leurs moteurs doivent être salués. Après une longue période de gros moulins de camion bruyants, fumants et poussifs, il y a quelque trente ans, en 1974, sortait la première petite diesel allemande de cylindrée identique à celle de la C4 récemment testée. Elle affichait alors à peine huit cents kilogrammes sur la bascule, atteignait le cent quarante kilomètres à l’heure et annonçait une consommation théorique de six litres et demi aux cent. Sa puissance et son couple s’élevaient à cinquante chevaux et une centaine de Nm. Aujourd’hui, avec un appétit moins vorace, les mêmes cylindrées animent avec une puissance et un couple largement doublés, des véhicules pesant pratiquement le double. Ceux-ci réalisent des vitesses de pointe qui feraient exploser tous les radars sur les bords des autoroutes.

 

La C4 Exclusive récemment testée disposait du petit diesel de seize cents centimètres cubes, offrant quand même cent dix chevaux, couplé à la boîte manuelle pilotée à six rapports. La météo quasi estivale nous a permis d’atteindre des consommations étonnantes pour cet équipage de presque quatorze quintaux. Le respect des limitations de vitesse et les trajets importants réduisant les mises à température du moteur expliquent assurément les chiffres réalisés. Sans négliger le moins du monde l’influence de la boîte manuelle pilotée à six vitesses qui invite naturellement à une approche cool et anticipative de la route. Cette transmission demande que l’on s’y adapte et que l’on respecte de lever le pied lors des passages de rapports. En conduite sereine, cela se fait facilement. Lorsqu’on adopte un tempérament plus dynamique, les palettes au volant permettront de choisir soi-même le moment de changer de vitesse afin de synchroniser les mouvements. Une question d’habitude.

 

L’équipement complémentaire comprend le GPS à écran couleur dont les cartes seront dorénavant enregistrées sur un disque dur, l’aide au stationnement et le filtre à particules. Celui-ci est une des principales causes de pannes dans les nouveaux diesel. Théoriquement, environ tous les milliers de kilomètres, une régénération brûle les particules récoltées lors d’un parcours d’une bonne dizaine de minutes à vitesse stabilisée. L’utilisateur qui conduit régulièrement en ville, pour de courts trajets, avec des arrêts fréquents aux feux rouges risque de se voir contraint à la halte forcée à cause d’un pot d’échappement obstrué. Les effets bénéfiques du FAP sont d’ailleurs faibles dans ces circonstances puisqu’il n’est efficace qu’à température.

 

À l’avenir, le FAP électrique, déjà breveté, grillera les particules grâce à un branchement sur la batterie. En attendant, certains filtres fonctionnent avec des additifs qui autorisent des régénérations moins fréquentes et plus rapides. Les logiciels de maintenance embarqués en diminuent également les exigences. Deux autres sources de pannes plus récurrentes existent encore chez les diésélistes roulant en ville : la vanne EGR (Exhaust Gaz Recirculation) et les injecteurs. Nous en reparlerons dans un prochain article. La différence des tarifs à la pompe, le nombre de kilomètres parcourus annuellement, les charges supplémentaires telles que les assurances, les entretiens ou le prix plus élevé à l’achat doivent aussi guider l’acheteur lors de son choix.

 

Au-delà de ces considérations, la C4 berline cinq portes se place au niveau de ses principales rivales avec une finition et une qualité perçue exemplaires. Nous n’avons pu lui reprocher que le dessin inhabituel des assises et des dossiers des sièges avant conçus pour accepter les maxicosy. Un creux se manifeste dans la région des lombaires qui nécessite la pose d’un coussin pour assurer un confort sans reproche. Étonnante, l’idée d’un siège pour bébé à la place du conducteur !

 

Source : www.essai-automobile.com

 

Citroën C4 HDi BMP6 : comme Loeb… mais au mazout !

 

 

Alors que la grande sœur équipée du 2.0 l HDI peut être livrée avec une véritable boîte automatique, le moteur 1.6 HDI 110 n’est disponible qu’avec une boîte robotisée. Avec 6 rapports, pour plus d’agrément sur routes, et sans pédale d’embrayage, pour un plus grand confort dans les embouteillages.

Citroën C4 HDi BMP6

 

Sobre et suffisant à la tâche

 

Cette version, équipée du bien connu 1.6 HDi ne fait que confirmer tout le bien que l’on pensait de ce moteur. Très souple, disponible dès les plus bas régimes, ce moteur possède une allonge suffisante et une discrétion telle, qui l’est le compagnon idéale, dans toutes les conditions.

 

Ce qui ne gâche rien, il reste très sobre : en cycle mixte, la C4 ne boit que 6,5 litres aux cent, chiffre plus que raisonnable et qui ne grimpera que modérément si le pied droit se fait plus insistant.

 

Boîte robotisée décevante

 

Inutile de le cacher, on attendait beaucoup de cette boîte en terme d’agrément d’usage et il faut bien avouer qu’elle nous a un peu déçu. Pas spécialement rapide, elle se montre de surcroît relativement brutale en mode sport.

 

Quatre modes sont proposés : automatique ou manuel, avec possibilité d’une sélection sportive dans les deux cas. Ce dernier choix pénalise l’agrément de conduite en présentant des petits à-coups assez désagréables. De plus, ce mode, pour déplaisant qu’il soit,Citroën C4 HDi BMP6n’augmente pas de manière significative la vitesse de passage des rapports. Pour éviter ces à-coups, on peut lever le pied lors du passage de rapports, ce qui nuit un peu à l’agrément de conduite.

 

Mieux vaut donc s’en tenir au mode « normal ». Le point positif de cette boîte réside quand même dans le plus grand confort de conduite en ville. Les embouteillages se passent de manière plus détendue, de même que la circulation dans les centres encombrés.

 

En conduite dynamique, la boîte procure là aussi un agrément satisfaisant. En changeant de vitesses avec les palettes situées derrière le volant, la tentation est grande de se prendre pour Sébastien Loeb dans sa C4 WRC ! Reste la lenteur de passage des rapports… et la sonorité du moteur diesel !

 

Excellent compromis confort/tenue de route.

 

Pour le reste, cette C4 est commune à toutes ses sœurs. Elle présente en effet un excellent maintien sur la route, ne prenant quasiCitroën C4 HDi BMP6ent pas de roulis, s’accrochant obstinément au pavé, tout en préservant un excellent confort de conduite. L’insonorisation ainsi que la qualité des sièges participent aussi à cette bonne impression.

 

Tout compris, ou presque

 

A 23.800 €, c’est sûr que cette C4 n’est pas donnée. Le supplément par rapport à la boîte normale s’élève à 1.100 €, ce qui est, en revanche, assez raisonnable. Si on la compare à une Golf 1.9 TDI de 105 chevaux, l’addition peut se révéler salée. Sauf que la Citroën est livrée entièrement équipée, ne manquent à l’appel que le sympathique toit panoramique et les capteurs de recul arrière. De plus, si la boîte robotisée (DSG) de la VW présente un meilleur agrément, elle est aussi plus chère : 1.660 €.

Conclusion

 

Cette boîte robotisée, si elle reste fort agréable dans les centres ville, nous a cependant déçu sur le plan de l’agrément de conduite. Pas très rapide, ni très douce en mode sport, elle est néanmoins proposée à un prix intéressant. Sur les autres aspects, cette Citroën reste une excellente voiture, dotée d’un excellent compromis de suspension, d’un équipement généreux et d’un confort de bon aloi.

 

Source : http://www.vroom.be

"Vaut mieux la fermer et passer pour un c... que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet" Pierre DESPROGES
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