La trottinette électrique, usage et avis.

Tout est dans le titre.

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Extraits d'articles :

"Bon marché, largement disponibles, facilement utilisables avec un simple smartphone : les trottinettes électriques en libre-service sont devenues incontournables si vite que le phénomène a échappé à tout contrôle, posant rapidement de nombreux soucis.

Libre de circuler comme bon nous semble et de laisser là l’engin après usage sans se préoccuper du reste… voilà qui en a séduit plus d’un ! Mais la liberté des uns commence où s’arrête celle des autres et les trottinettes abandonnées n’importe où au milieu des trottoirs, en travers d’une piste cyclable… empêchant ici un fauteuil roulant ou une maman et sa poussette de passer, ou là un cycliste de circuler… Quel chaos !

Accidents et incivilités

La multiplication d’un usage anarchique et non règlementée, il fallait s’en douter, s’est vite heurté à l’incivilité et à de véritables problèmes d’usages. Multiplication des accidents, piétons terrorisés, trottinettes déposées en vrac… « ça s’est fait de manière très rapide et un peu anarchique», résume la ministre française des Transports Elisabeth Borne. «C’est effectivement devenu la loi de la jungle».

On estime à 20 000 le nombre de trottinettes actuellement à Paris. Un nombre qui devrait doubler d’ici à la fin de l’année. Car au-delà des trottinettes en libre-service, il faut aussi maintenant compter avec la multiplication des usagers possédant aussi leur propre engin. Lyon, Grenoble, Strasbourg… Les grandes villes de l’hexagone, notamment celles qui sensibilisent justement aux modes de déplacement alternatifs, se retrouvent confrontées aux mêmes problématiques sans y avoir été préparées…

Coup de frein à l’anarchie

La Ville de Paris, d’abord prise de court, a finalement mis un sérieux coup de frein à un développement devenu trop chaotique. Début juin, la capitale annonçait l’interdiction faite aux trottinettes de stationner sur les trottoirs et demandait aux opérateurs de limiter la vitesse à 20 km/h dans toute la capitale, voire 8 km/h sur les zones piétonnes. La capitale française imitait ainsi d’autres villes du monde, elles aussi envahies par l’engin.

Interdiction, permis, limitations…

A San Francisco, comme d’autres villes américaines après elle, la municipalité a d’abord appliqué une interdiction pure et simple des trottinettes avant de finalement les autoriser en nombre limité et dans le cadre d’une période d’essai avec les opérateurs. Chaque ville tente sa stratégie : Lisbonne a établi des zones de stationnement interdit. Madrid exige l’obtention de permis par les opérateurs et, au Brésil, les usagers doivent passer un test avant de pouvoir conduire une trottinette électrique. A Londres, les trottinettes électriques sont interdites à la fois sur la chaussée et les trottoirs si l’utilisateur n’a pas de permis, une assurance, un casque, une plaque d’immatriculation et s’acquitte d’une taxe.

Recréer l’espace urbain

Le phénomène aurait-il déjà dépassé le simple effet de mode ? Il semblerait que oui si bien que l’espace urbain est à revoir. A Singapour, une nouvelle loi oblige les trottinettes à être immatriculées, les contrevenants risquant une amende de 1.500 dollars de Singapour (1.300 euros) ou trois mois de prison ! On ne plaisante pas. Contrôle strict de la vitesse, stationnement encadré et verbalisations… L’usager de la trottinette n’a qu’à bien se tenir ! Une stratégie payante à Singapour, qui pourrait inspirer les villes actuellement en pleine réflexion sur le sujet.

La ville de Paris affirme qu’elle « n’a pas les pouvoirs réglementaires d’interdire et avait alerté le gouvernement il y a un an pour que des dispositions soient prises»,

Les villes ont été conçues pour l’automobile et les piétons et de plus en plus désormais en intégrant les cyclistes… Où se situe l’usage de la trottinette électrique au juste ? La question dorénavant est bien de savoir comment on partage l’espace dédié aux voitures, piétons et vélos avec les trottinettes électriques ?

La sécurité : problème majeur

Des personnes âgées et enfants renversés, des piétons se retrouvant des membres dans le plâtre ou des conducteurs blessés voire tués dans des accidents de la route : le bilan est déjà trop lourd, et les exemples trop nombreux même s’il n’existe «aucune donnée fiable sur les accidents», précise le Conseil européen pour la sécurité des transports, basé à Bruxelles, dans un rapport publié le mois dernier.

La conclusion qui revient est claire : la sécurité ne fonctionnera que si l’on peut diviser l’espace : un pour les automobiles et les bus, un pour les vélos et les trottinettes et un troisième pour les piétons. Trois vitesses différentes, trois espaces différents. A la problématique de la sécurité s’ajoute notamment aussi déjà celle des assurances.

Autant dire que la réglementation va encore devoir évoluer jusqu’à maturité avant que la question ne soit véritablement réglée.

Comment tout a commencé ?

Le phénomène est apparu en septembre 2017 en Californie quand une start-up appelée Bird a commencé à les proposer à Santa Monica. Six mois plus tard, c’était au tour de San Francisco et, en mai 2018, une société concurrente, Lime, a fait son entrée sur le marché.

En quelques mois, les deux start-up ont essaimé à Paris puis sur l’ensemble de l’Europe, au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique Latine. Aujourd’hui, Lime et Bird sont les premiers sur le marché.

«Il s’agit du développement le plus rapide dans l’histoire des nouvelles mobilités», rappelle Joel Hazan, directeur France de la société de conseil Boston Consulting Group. «C’est devenu un phénomène planétaire en deux ans».

Les trottinettes électriques en libre-service sont apparues à Paris après la fête de la musique de juin 2018, avant d’envahir la capitale et très vite d’autres grandes villes."

Diabolo1

A Singapour, une nouvelle loi oblige les trottinettes à être immatriculées, les contrevenants risquant une amende de 1.500 dollars de Singapour (1.300 euros) ou trois mois de prison ! On ne plaisante pas. Contrôle strict de la vitesse, stationnement encadré et verbalisations… L’usager de la trottinette n’a qu’à bien se tenir ! Une stratégie payante à Singapour, qui pourrait inspirer les villes actuellement en pleine réflexion sur le sujet.

Ah ouais, ça rigole pas !!

aucun avis, je ne vis pas à Paris... et pas l'ombre d'une trottinette electrique dans la campagne.

- - - Mise à jour - - -

C'est un "véhicule à moteur" qui doit être soumis aux même réglementations que les autres véhicules à moteur........

les vélos electriques aussi ?

les vélos electriques aussi ?

idem !

LA RÉGLEMENTATION SUR LES TROTTINETTES ÉLECTRIQUES (LOI MOBILITÉ 2019)

https://www.2roueselectriques.fr/loi-trottinettes-electriques/

heureusement ce n'est pas le cas....

Deux poids, deux mesures ! Comme trop souvent......... Et l'on s'étonnera de la complexité des réglementations .

Deux poids, deux mesures ! Comme trop souvent......... Et l'on s'étonnera de la complexité des réglementations .

peut ètre que simplement qu'un vélo de 300w n'est pas pareil qu'une voiture de 80 000w...

peut ètre que simplement qu'un vélo de 300w n'est pas pareil qu'une voiture de 80 000w...

Ce sont tout les deux des véhicules à moteur . Depuis quand la réglementation se fait à partir de la puissance du moteur ?..........

Donc le char à voile n'est pas concerné

Non, pas plus que la calèche.......

Ce qui n'empêche pas ces 2 moyens de locomotion d'avoir une réglementation. Soit spécifique voire locale (municipale), soit intégrée aux codes existants.

A titre personnel, je trouve inutile et absurde de construire une nouvelle réglementation propre à un véhicule, trottinette électrique par exemple. Il y a suffisamment de cases existantes pour maîtriser rapidement la situation, y compris dans l'utilisation locative d'un bien.

Pour info :

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Vélos abandonnés ! Société de consommation et bêtise humaine !

Qui a dit que le vélo ne polluait pas ?

Cliquer sur le lien, les photos sont édifiantes ! Clic droit pour traduire les textes.

Source : https://www.theatlantic.com/photo/2018/03/bike-share-oversupply-in-china-huge-piles-of-abandoned-and-broken-bicycles/556268/

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Vélos personnels garés normalement par leurs propriétaires prés de la gare centrale à Amsterdam.

Edit : mon avis, c'est qu'on est dans un beau merdier, et c'est pas près de s'arranger avec le prédateur humain dont la population (et la bêtise) croit sans régulation !

Trottinette et écouteurs, voila ce qui arrive, malheureusement !

- https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/accident-de-trottinette-a-reims-la-jeune-fille-est-decedee-1567422805

Trottinette et écouteurs, voila ce qui arrive, malheureusement !

Avec les piétons et les cyclistes munis d'écouteurs, les risques sont les mêmes aussi......

Avec les piétons et les cyclistes munis d'écouteurs, les risques sont les mêmes aussi......

Tout à fait d'accord avec toi !

Et celui qui se fait écraser, ben il ne peut s'en prendre qu'à lui-même (s'il est encore en vie).

L'avantage d'avoir une dashcam en service, c'est que tu ne perdras pas de temps en palabres inutiles pour prouver ta bonne foi et les torts de l'autre ; la vidéo surveillance peut aussi être utile.

Je confirme; sur Nantes, je ne compte plus le nombre de débiles/crétins/inconscients qui me déboulent sous les roues sans regarder depuis le trottoir parce qu'ils ne m'ont pas entendu arriver et ne regardent pas avant de descendre/traverser.

L'histoire reste malheureuse mais ne m’étonne pas.

je ne compte plus le nombre de débiles/crétins/inconscients qui me déboulent sous les roues sans regarder

Le problème, c'est qu'ils sont nombreux, il faudrait prévoir des séances d'euthanasie pour les éradiquer ! lol

Ah, on me dit à l'oreillette :

- pas besoin d'euthanasie, ils s'éliminent par eux-mêmes en se faisant écraser.

Diabolo1

débiles/crétins/inconscients qui me déboulent sous les roues sans regarder depuis le trottoir parce qu'ils ne m'ont pas entendu arriver et ne regardent pas avant de descendre/traverser.

tout à fait ma manière de procéder, sans écouteurs.

si je suis sur un passage piéton, je ne regarde absolument pas ni à droite ni à gauche, cela oblige les crétins en voitures à s'arreter, ce qu'ils ne font pas quand on croise leur regard.

et je kiffe à mort ceux qui rale, car je dois m'arreter au milieu pour les invectiver.. et leur rappeler que le piéton (moi) est prioritaire sur un passage protégé.

je ne compte pas non plus ceux qui manque de se manger le trottoir d'en face (voir les voitures d'en face) en faisant des écarts de fou sans ralentir...

le tout en zone 30 bien sur..

ps: et plus ils arrivent vite (j'ai les oreilles qui fonctionnent, et la vision latéral est bonne, pas besoin de regarder pour voir ce qui arrive), plus je me délecte..

si je suis sur un passage piéton, je ne regarde absolument pas ni à droite ni à gauche

en toute sécurité bien sur, ces machins la ont une puissance impressionnante

Kamikaze pour emprunter les passages pour piétons, mais poltron pour faire péter les airbags ! lol

Diabolo1

@Grostoto: tu pars donc du principe que tout conducteur en ville est un abruti dangereux irrespectueux. Ma compagne est pareil et j'essaie de lui faire comprendre que, oui, elle est sans doute prioritaire, mais elle sera bien avancée quand elle se fera percuter et sera blessée, handicapée ou pire. Qui est l'irresponsable dans l'histoire ?

Ensuite mon propos vise ceux qui ne prennent pas les passages piétons, mais également des cyclistes sur les trottoirs (et pas les pistes cyclables).

Nous partageons un espace et seul le respect des autres usagers peut rendre ce partage possible en sécurité. Je ne suis pas favorable à cette loi qui rend le piéton d'emblée prioritaire sur la voiture. Elle fait la part belle à la palanquée de crétins qui profite de cette loi pour ignorer les autres usagers et satisfaire, soit un ego immérité, soit un redresseur de tort frustré et débile.

Les conducteurs ont des devoirs mais les piétons et cyclistes aussi.

si je suis sur un passage piéton, je ne regarde absolument pas ni à droite ni à gauche, cela oblige les crétins en voitures à s'arreter, ce qu'ils ne font pas quand on croise leur regard.

Ma compagne est pareil et j'essaie de lui faire comprendre que, oui, elle est sans doute prioritaire, mais elle sera bien avancée quand elle se fera percuter et sera blessée, handicapée ou pire. Qui est l'irresponsable dans l'histoire ?

Extrait code :

Tout conducteur est tenu de céder le passage, au besoin en s’arrêtant, au piéton s’engageant régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifestant clairement l’intention de le faire ou circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre.

Dans ce cas de figure et en démontrant le comportement, il est facile de contester l'infraction. Si une dashcam est utile, la position (edit : relâchée) des cervicales sera suffisante... lors de l'autopsie.