[Presse] Article Le Figaro

Source : le journal le Figaro

"En retrouvant la suspension pneumatique et le changement de vitesse au volant, le nouveau monospace sept places de Citroën joue la différence.

C'EST déjà la rentrée dans le monde automobile. Sans attendre, voilà dévoilée l'une des vedettes du prochain Mondial de Paris (30 septembre-15 octobre), lequel devrait aligner plus d'une quarantaine de nouveautés. De peur de voir l'effet d'annonce noyé par cette abondance de biens, certains constructeurs n'hésitent plus à devancer l'appel du calendrier et Citroën, à ce petit jeu, a tiré le deuxième, après Mini (voir nos éditions du 2 août).

Il est vrai qu'il a un message à faire passer : le nouveau C4 Picasso ne remplace aucun véhicule existant mais vient s'insérer dans la gamme entre le Xsara Picasso et le C8. Pour combien de temps, car si ce dernier a été rénové en mars 2002, il conserve l'esprit d'un véhicule né en 1994. Quant au Xsara Picasso, il remonte pour sa part à l'automne 1998, même si sa gestation un peu hésitante avait repoussé sa commercialisation près d'un an plus tard. Chez Citroën, on ne tue pas les anciennes, mais on laisse la progéniture faire le ménage en douceur.

Astuces intéressantes

Nul doute que le constructeur espère continuer le plus longtemps possible à vendre ces véhicules largement amortis et qui permettent, en resserrant l'offre sur des finitions standards, de proposer des prix particulièrement agressifs. Le calcul de Claude Satinet, le directeur de la marque, pourrait s'avérer payant car, sur le plan architectural, le nouveau C4 Picasso se tient à distance de ses deux frères. À 4,59 m de long, il est 32 cm plus volumineux que le Xsara, 8 cm plus haut (1,83 m) et 2 cm plus large (1,66 m). Un volume qualifié le plus important de sa catégorie et qui vise d'entrée l'Opel Zafira avec ses sept places, récemment rénové.

Visiblement, l'allemande a inspiré le C4 Picasso qui adopte une modularité exemplaire. Les sièges du deuxième rang se plient comme un fauteuil de cinéma puis coulissent vers l'avant pour permettre l'accès aux deux sièges du troisième rang. Deux adultes peuvent les occuper grâce aux « caves à pieds », des évidements dans le plancher. Ces sièges se replient aisément en tirant un cordon noir et se redéploient tout aussi facilement en tirant un cordon rouge. En cinq places, sièges reculés au maximum, on dispose d'un coffre conséquent de 576 l avec un passage entre les roues de 1,17 m. Tous sièges escamotés, sans démontage, la capacité passe à 1951 l.

De quoi hésiter avec un C8, plus long tout de même de 14 cm et surtout plus large de 9 cm tout en disposant en exclusivité des portes latérales coulissantes. Le C4 s'en distingue volontairement avec des portes battantes, moins coûteuses, ce qui simplifie par ailleurs le design et le réemploi du châssis de la berline C4. Mais ce nouveau Picasso dispose de deux astuces intéressantes. Sa suspension est pneumatique, mais seulement à l'arrière, il n'y a pas de petites économies.

On verra à l'usage ce que donne ce curieux ménage avec une suspension classique à l'avant. Le fait est que la garantie d'une hauteur constante quels que soient la charge et le nombre de passagers et la possibilité d'abaisser le seuil pour charger ou décharger plus facilement (comme sur le break C5) présente un gros atout. L'autre trouvaille de Citroën réside dans le plancher débarrassé à l'avant de console et de levier de vitesse. Boite automatique ou mécanique robotisée à 6 rapports, un petit levier façon DS prend place derrière le volant qui regroupe, comme sur le C4, l'essentiel des commandes.

Le frein de parking devient électrique et la climatisation quadri zone, capable de fonctionner quelques minutes après l'arrêt du moteur, est reportée à chaque extrémité de la planche de bord. Celle-ci intègre quatre compartiments de rangements et une instrumentation centralisée. Un peu plus tard, une boîte traditionnelle sera fatalement proposée et viendra encombrer à nouveau le plancher, mais Citroën espère vendre beaucoup de C4 dans la première version.

Univers inédit

Afin d'éclairer cet univers inédit, un pare-brise panoramique déborde largement sur le toit, à la façon d'une Opel Astra GTC, et fait passer l'angle de vision vertical de 35 à 70°. Voilà donc le premier « Visiospace » du genre. Le guidage des pare-soleil coulissants a nécessité de l'imagination, autant que les montants de pare-brise qui, orientés en fonction du regard, gênent moins la visibilité.

Le style s'est efforcé aussi d'agrandir les fenestrons et de donner une ligne fluide et dynamique sur un C4 qui veut réhabiliter le plaisir de conduire. Ford est déjà passé par là avec son S-Max et Citroën sera à la peine avec des moteurs limités à 143 ch pour l'essence 2 l ou 110 et 138 ch pour les HDI FAP. À prestations moteur et finition équivalentes, le C4 Picasso sera vendu, dès la mi-octobre, 2 000 euros de plus que le Xsara Picasso."

Et c'est 8 cm plus large et 2 cm plus hauts Pas l'inverse....

Ce n'est pas le premier article que je lis avec cette erreur ... ils se pompent tous les uns et les autres

EUH .... c'est bien de citer un article, mas attention au droit d'auteur !

+ 1 , un lien aurait été préférable mais ce n'est pas si grave.

Merci quand même.

Cet article est truffé d'erreurs en plus.

Le C8 ne fait pas 9 cm de plus en largeur comme ils le disent.

La BVM ne viendra pas encombrer le plancher puisqu'elle sera sur un pied éléphant comme l'actuelle Xsara Picasso...